01 – 15 janvier – Concert – Estelle Revaz en solo – 3e suite de Bach et 11 Caprices de Dall’Abaco –


Estelle Revaz

violoncelle

La 3e suite de Jean Sébastien Bach pour violoncelle seul
et quelques uns des 11 Caprices pour violoncelle seul de Dall’Abaco

Le violoncelle a pendant longtemps été considéré comme un instrument d’accompagnement. Il a fallu attendre Jean-Sébastien Bach (1685-1750) pour que le violoncelle gagne enfin ses titres de noblesse. En effet, ses 6 Suites pour violoncelle seul composées entre 1717 et 1723 ont littéralement changé le destin de l’instrument. Les interprètes ont dû développer leur technique pour devenir de vrais virtuoses comme par exemple Evaristo Felice Dall’Abaco, le père de Joseph Clément Ferdinand Barone Dall’Abaco, compositeur des 11 caprices.
« Chaque Caprice est un défi technique autant que poétique ; le jalon d’un cheminement qui s’apparente à une ascension vers des cimes vertigineuses : le défi force ici le tempérament de l’interprète à s’engager comme jamais auparavant. Précision et intensité du geste, maîtrise des nuances et ciselure des phrasés, Estelle Revaz n’a rien perdu du charme qui a fait la réussite de ses albums précédents. Mais celui-ci va plus loin encore dans le sens d’une épure solo, d’un acte de maturation superlatif qui interrogerait la matière de ses derniers combats comme artiste des plus engagées. » Classiquenews, octobre 2024.

La presse européenne ne tarit pas d’éloges sur le nouvel album d’Estelle Revaz consacré à l’intégrale des Caprices de Dall’Abaco : « une virtuosité décapante », « un enregistrement vivant et passionnant », « un niveau de classe mondiale », « un acte de maturation superlatif »!

Le violoncelle
Le violoncelle a pendant longtemps été considéré comme un instrument d’accompagnement. Il a fallu attendre Jean-Sébastien Bach (1685-1750) pour que le violoncelle gagne enfin ses titres de noblesse. En effet, ses 6 Suites pour violoncelle seul composées entre 1717 et 1723 ont littéralement changé le destin de l’instrument. À partir de ce moment-là, les interprètes ont dû développer leur technique pour devenir de vrais virtuoses comme par exemple Evaristo Felice Dall’Abaco, le père de Joseph Clément Ferdinand Barone Dall’Abaco. Il était reconnu partout en Europe et a tenu à former son fils avec soin. Joseph Clément Ferdinand Barone Dall’Abaco a donc logiquement lui aussi été un violoncelliste internationalement respecté. Il a travaillé pendant de nombreuses années comme violoncelliste bien sûr mais aussi comme compositeur dans les cours les plus prestigieuses d’Europe. En composant ses 11 caprices, Joseph Clément Ferdinand Barone Dall’Abaco a offert aux générations suivantes un témoignage poignant de cette période de recherche instrumentale intense. Il a composé un cycle de pièces originales qui permettent aujourd’hui encore de redécouvrir les possibilités techniques de l’instrument ainsi que son immense potentiel dramaturgique. Jouer ce répertoire sur un G. Grancino de 1679 qui a connu cette fantastique évolution… est un symbole fort !

> Lire la fiche d’Estelle Revaz